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Foire aux questions
Association Suisse Romande Assistance Sexuelle et Handicaps
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Qui a droit à l’assistance sexuelle?Toute personne majeure en situation de handicap qui en exprime le désir, quelque soit son orientation sexuelle ou son identité de genre. La demande peut être individuelle ou en couple.
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Une personne sous tutelle peut-elle bénéficier d’une assistance sexuelle ?Oui mais avec discernement. Bien souvent, le projet est préparé en amont avec le tuteur ou le représentant légal ainsi que l’équipe soignante ou éducative. Ces derniers doivent être convaincus que cela peut apporter un bénéfice à la personne concernée. Une décharge prouvant leur accord peut être signée.
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Y a-t-il des obstacles médicaux qui empêchent de pratiquer une assistance sexuelle?La sexualité forme un monde vaste et complexe. Si l’on prend la précaution de préparer avec soin une rencontre orientée sur la sensualité et le plaisir, si l’on se fait suffisamment confiance pour oser partager ses sensations et s’il n’y a pas de contre-indications majeures, il ne devrait pas y avoir d’obstacles incontournables.
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Pourquoi ce service est-il payant?Il s’agit d’un service professionnel. Le fait qu’il soit rémunéré contribue à l’indépendance des deux parties et rappelle le caractère spécifique de cette rencontre.
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L’assistance sexuelle est-elle un métier?C’est une activité exercée avec professionnalisme, mais la plupart les assistantes et assistants exerce une autre activité lucrative.
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Qui sont les assistantes et assistants sexuels certifiés?Ce sont des femmes et des hommes qui considèrent que la sexualité et la sensualité sont essentielles pour une vie épanouie et désirent s’engager pour un monde plus juste sur ce plan. Pour donner forme à leur conviction, ils suivent une formation d’environ 150 heures dispensée sur une année.
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Quelles sont les prestations fournies?L’assistance sexuelle est avant tout une proposition de rencontre et ne saurait se résumer à un catalogue de prestations. Une rencontre préliminaire a lieu afin d’examiner les attentes et les besoins des bénéficiaires et afin de savoir si l’assistante ou l’assistant peut y répondre.
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Où se pratiquent les assistances?Au domicile de la ou du bénéficiaire, en institution ou à l’hôtel si aucun lieu adéquat ne peut être trouvé. Ce lieu doit garantir l’intimité et l’hygiène ainsi que la confidentialité de la prestation.
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L’assistance sexuelle est-elle une activité légale?En Suisse oui. Elle a un statut juridique différent selon les cantons mais c’est une activité tout à fait légale. En France, l’assistance sexuelle est une pratique sociale existante depuis une dizaine d’années sans que cela pose de problème. Cependant, d’un point de vue strictement juridique, on peut dire que l’offre de l’assistance sexuelle est autorisée mais que le recours à l’assistance sexuelle ne l’est pas. C’est une situation contradictoire et les associations militent pour faire évoluer la législation.
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Toutes les demandes sont-elles acceptées?Nous étudions tous les appels et tentons d’y répondre au mieux en fonction des âges et des orientations sexuelles. Malheureusement, il y a un nombre insuffisant d’assistantes et assistants sexuels sur les différents territoires pour répondre à toutes les demandes.
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Les reponses sont-elles rapides ?Les membres de l’association qui traitent les courriels et les appels téléphoniques sont bénévoles (à la différence des assistants et assistantes sexuelles qui sont rémunérées). Ces bénévoles donnent de leur temps pour répondre à vos premiers messages : vous comprendrez qu’il se passe parfois plusieurs jours, voire deux ou trois semaines, avant d’avoir un retour. Nous vous remercions de prendre patience.
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Combien ça coûte ?Nous avons choisi de ne pas annoncer le prix d'une séance car il s'agit d'une rencontre entre bénéficiaire et assistant ou assistante sexuelle. Son coût global s’établit lors de l’entretien préalable et n’est pas déterminé en fonction des actes réalisés. A ce montant s’ajoutent les frais de déplacement.
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